Le HCL rate son match de la dernière chance

Comptant pour l’avant-dernière journée de la saison régulière 2016-2017, le HC Labattoir accueille l’Alliance club de Chiconi pour une rencontre de la dernière chance, le samedi 6 mai au gymnase départemental Mamina-Cicili de Labattoir. Pour sauver la saison, la victoire est un impératif !

En effet, après le retrait de points au HC Dzoumogné, une victoire permettrait aux hommes de Saïdo de sauver la saison et éviter une relégation historique. Jamais le club n’a connu pareil mésaventure depuis son accession à l’élite en 1986.

La rencontre devant se jouer à 20h, rendez-vous était donné aux locaux à 18h45. Installé dans le parking depuis 18h, je vois arriver les visiteurs à 18h30 et pas l’ombre d’un joueur du HCL. Et ce n’est que vers 18h50 que le premier se pointera en la personne d’Eperno. Et à partir de 19h pour le reste. Je vous laisse donc juger de la motivation de ces joueurs qui jouent quand même leur avenir sportif.

Et une fois sur place, pendant que les Chiconiens sont à fond dans leur échauffement, il n’en est rien du côté du HCL qui papote et se chausse sans précipitation aucune. Quoi qu’il en soit, à 20h l’arbitre donne le coup d’envoi de la rencontre et les jaunes de Chiconi prennent le taureau par les cornes et commencent fort celle-ci. Les locaux, encore pas très chauds subissent les assauts et se laissent distancer. À la 11e minute, l’ACC possède déjà une avance de cinq buts menant par 10 à 5. Mais c’était sans compter sur la détermination de John et Eperno, les deux vieux du HCL, qui sont dans un grand jour ou du moins qui ont pris leurs responsabilités. Intenables après que la machine diesel ait enfin fini le préchauffage, John et Eperno, aidés des leurs, alignent but sur but permettant au HCL d’infliger un 9-0 à son adversaire en l’espace de quatorze minutes. Et cela correspond à l’entrée en jeu du gardien Disso qui a fait beaucoup de mal à l’ACC. Lui aussi, dans un grand soir, a été plus haut que les attaques des jaunes de Chiconi. Et en effet, à la 25e minute, le HCL est devant avec un score à l’affichage de 18-14. À cet instant on se dit que tout est jouable et que la victoire est à portée de main tant les visiteurs semblaient se résigner et lâcher psychologiquement. À la mi-temps, le score est de 21 à 19.

Pendant la pause, le coach Saïdo demande à ses joueurs d’enfoncer un peu plus le clou et de frapper fort en infligeant un 5-0 dès la reprise histoire de démotiver l’adversaire. Tous ceux qui suivent le HCL savent que la plupart du temps, le HCL mène pendant la première période et se fait battre dans les cinq premières minutes de la seconde.

Consignes respectées à la lettre. À la reprise les locaux continuent sur leur belle lancée et donne un coup de massue à leurs adversaires. Dix minutes plus tard, le HCL est largement en tête avec huit longueurs d’avance : 30-22. Mais après un tel effort et au bout de 40 minutes de jeu, fatigués ou tout simplement trop confiants, les hommes de Saïdo tombent dans leurs traditionnels travers et ne marquent aucun but en cinq minutes malgré les arrêts de leur gardien qui tient encore la maison en feu. Temps fort donc pour les visiteurs qui refont leur retard et égalisent à cinq minutes de la fin soit 33-33. Ayant pris l’ascendant psychologique, l’ACC passe devant et c’est maintenant les locaux qui courent après le score. À leur tour ils subissent un 9-0 en l’espace de dix-sept minutes (entre la 40e et la 57e minutes). À moins d’une minute de la fin, alors à égalité à 35-35, le HCL obtient un sept-mètres. Comme durant toute la rencontre, c’est Eperno qui s’en charge. Avec la balle de match en main, c’est pourtant sur le poteau que son lancer se finit. Une chance pour les visiteurs qui ne ratent pas leur contre-attaque et passent devant. Score final : 35-36.

Un scénario que seul le HCL a le secret depuis quelques années. Très souvent devant toute une partie de la rencontre durant, le HCL finit toujours par perdre. Mauvais management ? Manque de lucidité, de motivation, de lecture du jeu, d’expérience ou tout simplement de condition physique pour pouvoir tenir 60 minutes de jeu en haute intensité ? Sûrement un peu de tout.

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