Bouéni M’titi est resté ouvert pendant les vacances

Alors que bon nombre d’établissements scolaires avaient fermé leurs portes pour cause de vacances, le collège de Labattoir, lui, est resté ouvert du 25 février au 1er mars dans le cadre du dispositif « école ouverte ».

Mise en place depuis 1991, l’opération interministérielle « École ouverte » consiste à accueillir dans les collèges et lycées, pendant les vacances scolaires, des enfants et des jeunes qui ne partent pas en vacances.

De nombreuses activités éducatives dans les domaines scolaires, culturels, sportifs et de loisirs étaient proposés. Cette année, une particularité était à noter : la présence d’un auteur-compositeur aveugle en la personne de André Marie Tala.

Le guitariste camerounais de « talent » fera d’abord la tournée de l’académie avec pas moins de 10 établissements scolaires à visiter puis après clôturer cette journée de l’école avec les jeunes de Labattoir. L’idée est que « les élèves soient confrontés à cette réalité, qu’ils rencontrent un homme, qui malgré le  handicap, a su braver son handicap par la persévérance, le travail, l’ambition et puis le besoin de réussir » disait Victor BAKAM, le Principal du collège de Labattoir sur le plateau de Mayotte 1ère. Un projet qui a été soutenu inconditionnellement par le vice rectorat, la DAC, la MDPH.

Cette année aussi, l’école ouverte s’est tenue sur une semaine au lieu de 2. L’occasion pour les 680 élèves, collégiens et primaires, de s’épanouir pleinement. De la natation sur la plage du Faré à une sortie sur le lac Dziani, en passant par la pratique de la danse culturelle par l’association Fleur des îles de Labattoir.

Le dernier jour, pour partir officiellement en vacances et marquer les esprits, une fête était organisée. Les officiels (conseil municipal, vice rectorat) et les parents avaient répondu présent ; et étaient surtout bien servis car on ne pouvait pas clôturer la fête sans l’apparition de la star de la semaine, André Marie TALA. Un public épanoui, qui ne voulait plus quitter le collège. Quelle surprise l’année prochaine ?